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Le 31 janvier 2024

  • Fabien Delivré
  • Jan 31, 2024
  • 3 min read

Updated: Feb 4, 2024

En 1915, la viscosité du sang fait l'objet d'un chapitre entier dans le Volume 1 ARTERIOSCLEROSIS, de l'ouvrage Diseases of the Arteries par Sir Allbutt, Thomas Clifford paru en 1915, qui contient sept chapitres. Ce chapitre de 50 pages environ, sur un total de 450 environ, suit celui sur la Physique de la Circulation et précède celui sur les Causes de l'Artériosclérose.


Allbutt, Thomas Clifford, Sir, K.C.B.

M.A., M.D., F.R.C.P., F.R.S., Hon. M.D., LL.D., D Sc, Etc.

REGIUS PROFESSOR OF PHYSIC IN THE UNIVERSITY OF CAMBRIDGE

FELLOW OF GONVILLE AND CAIUS COLLEGE

HON. FELLOW NEW YORK ACAD. MED., ETC.


L'auteur est l'inventeur du thermomètre clinique, historien de la médecine, célèbre pour ses découvertes sur le fond de l'œil et son développement de l'usage de l'ophthalmoscope.




Quel était le rôle, la place, et l'avenir de la viscosité du sang en médecine en 1915 ? Dans le Chapitre 3, La Viscosité du Sang, du livre Diseases of the arteries, including angina pectoris (1915) by Allbutt, Thomas Clifford, Sir, 1836-1925. D'après Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from LYRASIS Members and Sloan Foundation.






CHAPTER III THE VISCOSITY OF THE BLOOD

This section, now re-edited, was published in the Quart. Journ. of Med., April 1911, vol. iv. No. 15.


Premier paragraphe, pages 104 et 105.


Depuis Vesale (1), la recherche moderne, par la description et la démonstration, s’attache à découvrir des conditions statiques de l’organisme vivant. Aujourd’hui, l’objectif est d’en découvrir les conditions dynamiques, tâche compliquée par, un, l’effusion continuelle de ces conditions disparaissant avant-même qu’elles n’aient été perçues, et , deux, comme je l’ai dit, les méthodes analytiques de la physique moderne qui imprègnent continuellement la chimie et la médecine. En l’absence de lois sur le mouvement, la connaissance précise et intelligible de principes mécaniques ne peut être obtenue, et il en va de même pour comprendre les propriétés fluides et rigides de la matière vivante. Aujourd’hui, les mécanismes du corps humain sont ainsi définis suivant des méthodes comme celles de Sherrington sur l’anatomie des muscles, ou, pour n’en citer que quelques-unes, provenant de sociétés comme celle sur la pression artérielle (Hales, Marey, Ludwig, von Basch et d’autres), ou encore sur la physique moléculaire (Pfefier, Sanderson, Waller, Arrhenius, Einthovenon), dont peu d’entre eux sont des pionniers notamment sur la physique moléculaire avec les travaux sur les « sécrétions internes », les hormones, de Shanton, ou encore sur les processus biologiques à petites échelles de Ehrlich et d’autres traitant les problèmes relatifs à l’immunité. Quand on réalise la vitesse, le frein, et l’obsolescence de ces flux biologiques, on admire la patience et la volonté avec laquelle, dans plusieurs disciplines, ont été analysés et notés nombres de leurs phénomènes éphémères ainsi qu’ont été calculés leurs mouvements. En d’autres termes, leur persévérance n’a pas trouvé de récompense réciproque. Qu’à cela ne tienne, si la physique de la circulation est déjà bien avancée comme l’ont montré les deux précédents chapitres de ce livre, ces écoulements dynamiques nous échappent encore en détails. Les études sur l’écoulement du sang sont considérables mais sa mécanique massive, dans ses contours, n’est pas parfaitement connue. Par ailleurs du point de vue chimique et électrique de l’hémodynamique, nous manquons même de modèles définissant les activités moléculaires des liquides et des tissus corporels et jusqu’à présent, seulement peu de principes sont applicables en pratique. Mais, à ce sujet, une condition pour avancer dans la recherche est de se pencher sur l'état de l'art. C’est à cette tâche, nécessaire et humble, que je me suis essayé dans ce chapitre et les pages qui suivent, concernant la viscosité du sang.


(1) Note d'Alexandre de Tilly : Vesale (1514-1564), anatomiste renommé qui abordait la médecine avec objectivité, privilégiant la vue et le toucher, remit en cause des dogmes datant de Galien (129-216 ).

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